MFR Éditeur

 

Georges a 18 ans. Il file une vie paisible chez Tantine, et bientôt passe le cap de la majorité, 21 ans à l’époque. Puis le jeune homme se découvre des intérêts autour desquels il va développer ses talents. Il devient altruiste. Il se dévoue autant qu’il peut pour sa tante peu encline à lui en laisser la chance. Ensuite, dans l’apprentissage de l’autonomie, des défauts et des comportements lui sont néfastes. En sera-t-il bientôt conscient ? Il se remémore aussi de bons souvenirs de son enfance. Tentera-t-il de renouer avec ceux qui sont doux à son coeur? Ou bien son cœur vibrera-t-il plus fort encore pour...

 

1er décembre 2012 – L’hiver approche. Le froid me transperce. Comme si le froid et la période des fêtes étaient associés à de mauvais moments.

 

Surtout, ça me rappelle cette danse que je fais chaque mois de décembre. Aller dans la famille, me forcer. Le masque s’effrite. Comme s’il ne me faisait plus. Faut-il que j’en fasse un autre?

 

Et Décembre me ramène, comme chaque année, le mal de vivre que j’eus un hiver qui faillit être le dernier, mais qui fut bien le dernier d’un ami. 10 ans de lutte sans résolution. 10 ans de masques et de bals.

 

Que faire pour cesser d’avoir peur de cette partie de moi que je ne maîtrise que par la seule force de ma rationalité? Combien de luttes aurai-je à mener pour rester moi?

 

Là, je me fais regarder d’en bas. On m’envie. Je suis en plein envol. Je vole et m’épuise à me chercher depuis si longtemps. JE VEUX TROUVER.

 

À aligner des mots choisis par le Cœur et approuvés par la Raison en Chronique d’une névrotique, Daphné Han Harvey arrive à articuler sa pensée.

 

Se trouvera-t-elle?

 

Tout a commencé pendant les cours de perfectionnement du français à l’Association de l’Ouïe de l’Outaouais.

C’est en écoutant les récits de vie incroyables et passionnants de trois personnes vivant avec une surdité que le grain a été semé… Ce récit était relié au montage d’une bande dessinée communautaire qui avait pour but de sensibiliser les citoyens au vécu de personnes vivant avec une surdité dans l’Outaouais.

Petit à petit, la semence a poussé… À l’occasion des visites de Diane, Gervaise et Louise au bureau, nous avons rêvé, discuté et réfléchi à l’intérêt et à l’importance de faire connaître la culture sourde. Écrire le récit de leur vie se transformait en un projet réalisable, utile, et surtout passionnant. Le bourgeon prenait forme…

Le fait d’avoir participé à un projet scolaire ayant pour but d’initier des élèves de 6e année aux signes de base de la langue LSQ a démontré l’intérêt que pouvait susciter la découverte d’un monde dont les modalités de communication sont très peu connues. Une tige s’est mise à croître…

À leur tour, Yvon et Gisèle se sont laissé tenter. La tâche était gigantesque, mais combien gratifiante! Puis, d’autres feuilles, tiges et pétales se sont formés pour s’épanouir en une magnifique fleur appelée « Vivre parmi les entendants ».

C’est ainsi qu’est né ce livre unique…

Bonne lecture! Andrée Alexandre et Carole Normand Association de l’Ouïe de l’Outaouais

 

Carlos est né en Amérique Centrale. Quand il m’a raconté son histoire, en fragments un peu décousus, j’ai été si intéressée que transcrire ses paroles m’a paru tout naturel. J’ai cherché à construire une image de sa vie en remettant ses récits en ordre chronologique.

L’image apparaît dans ce livre où la pauvreté domine avec les effets qu’elle engendre.

Voici Carlos avec sa voix au débit un peu lent qui raconte sans recherches d’effets : sa résistance, sa détresse, ses éclairs de bonté, ses faux pas, ses voyages improvisés, ses évasions miraculeuses, ses marches interminables…

Même si la pauvreté étend ses ailes sur toute sa vie, elle n’arrive pas à prendre la vedette. Elle s’efface devant la seule richesse à laquelle Carlos peut prétendre : la mystérieuse liberté donnée à celui qui ne possède rien et n’est possédé par personne.

 

Georges Meunier

Enfin ! le 2e tome de sa trilogie, Georges Meunier se raconte, La révélation était attendu par des lecteurs qui ont apprécié Un enfant dans la tourmente. Dès son jeune âge, il a toujours voulu écrire, et l’autodidacte retraité fait nos délices.

1945. La guerre est terminée. Georges a grandi, mûri. L’adolescent de seize ans vit toujours avec ses parents dans leur logement à Montréal.

Le père a bien changé depuis. René ne reconnaît plus chez le garçon les belles espérances d’avenir. Les critiques pleuvent. Privé de l’affection de ce père qu’il admirait tant, Georges refoule au tréfonds de son être ces moments de tristesse.

Laurette, la mère, dont les sentiments sont partagés entre le jeune et son homme, ne fait rien pour améliorer le climat tendu. Une lueur d’espoir pointe. Les fera-t-elle profiter d’une offre alléchante, qui pourrait alléger leur sort ?

Une tante, chez qui le fils mal aimé va pensionner quelque temps, lui confie un secret… Quel est donc ce fameux secret ?

 

Je dévoile les passages les plus marquants de ma vie.

Dans un style maintes fois émouvant, choquant pour certains lecteurs et lectrices, hilarant à plusieurs moments et très déterminant. Je relate les étapes de mon moi, mon drame, mes mariages, mes péripéties, mes secrets enfouis depuis des années, et enfin, ma libération et mon bonheur.

J’ose écrire les pires vacheries, les anecdotes cocasses, les meilleurs instants aussi, tout ce que je n’ai pas pu dire de peur d’être jugée. La vérité qui n’est pas toujours bonne à dire, au lieu de la crier sur les toits, car elle est trop profonde, je l’écris tout simplement.

J’aimerais, en témoignant de ces faits vécus, avoir réveillé en vous, chers lecteurs et lectrices, l’audace de ne plus avoir peur du jugement et de se faire montrer du doigt.

Mes expériences vécues, je les partage avec vous en toute honnêteté et sincérité. Certains vont se reconnaître pour avoir vécu semblables situations, je suis en mesure de vous comprendre, j’espère vous avoir tenus en haleine et, peut-être, vous avoir donné du réconfort.

Je ne fais pas pitié. Je m’estime chanceuse d’être vivante avec ma tête sur les épaules et un côté bouffon pour faire rire les gens.

Je me suis libérée de la haine et de la colère refoulées, je ressens un immense bien-être, une joie indescriptible, maintenant je peux en parler en toute aisance, en LIBERTÉ ABSOLUE.

Bonne lecture

 

Jacques Maltais, mécanicien et véritable touche-à-tout, a quitté le mur-écran de Fermont après 30 ans, et le clown (Voyou, Bonbon, Maboul Denoel, Gildor Lamontagne) a cherché longtemps le bonheur dans toutes sortes de choses :

Lors d’un séjour d’une semaine dans un camp de retraite, Jacques Maltais, l’auteur, se retrouve seul face à lui-même. Dans un style imagé, ce raconteur-né nous amène avec lui dans ses marches quotidiennes où tout est prétexte à la découverte. Tous ses sens sont en éveil. Il regarde, écoute, goûte à cette nature qui l’entoure. Chacun de ses pas le conduit en des terres inconnues qu’il essaie vaillamment de conquérir. Une recherche de l’homme qu’il est, qu’il était et qu’il veut devenir. C’est un voyage fascinant qu’il nous fait partager.

Suivons-le...

 

Pour avoir gardé le silence, j'ai permis à mon agresseur de répéter son crime à plusieurs reprises sur moi et sur d'autres.

D'en avoir gardé le secret, j'ai fait de ma vie un enfer en souffrant de graves désordres émotifs et mentaux. J'ai frôlé la mort à plusieurs reprises sans même le vouloir.

D’avoir voulu étouffer par l’alcoolisme la souffrance criante dans mon corps, dans ma tête et dans mon cœur, j’ai chambardé mes relations interpersonnelles trop longtemps.

D’avoir avoué, trente ans plus tard, que j'avais été victime de viol et d'inceste dès l'âge de mes 10 ans, par miracle, j'ai repris ma vie en main afin de conquérir ma place au soleil.

D’avoir eu Le courage de renaître pour émerger de l’alcoolisme, j’ai gagné l'estime de moi, puis transformé ma vie en abondance et en bienfaits. Ma sobriété m'a permis de réaliser tous mes objectifs. Et à Noël 2008, il y avait quinze personnes et plus à ma table.

Je souligne que ce récit est une histoire vraie.

Je célèbre avec fierté mes 20 ans de sobriété,

Quand je pense que, pour 99 % des gens autour, j'étais pourtant un cas irrécupérable...

 

Née en 1954, sixième d’une famille de sept, Ginette Gauthier habite la banlieue de Montréal. Une enfance difficile et un mariage gâché l’incitent à suivre son cœur pour s’installer en Mauricie. Armée de courage, elle tente un retour aux études. Au décès de son mari, en 1997, elle se lancera dans l’écriture. Son témoignage d’espoir démontre que, même quand tout semble désespéré, il est possible de tirer profit de ses souffrances.

Au-delà des larmes raconte la vie et les tourments d’une enfant mal-aimée. Née de parents qui, eux non plus, n’ont pas eu une vie de tout repos, abusée sexuellement, déjà avant d’entrer à l’école, elle dit avoir hâte de mourir pour toujours, comme si on pouvait mourir pour un seul jour.

Confrontée très tôt au traumatisme des foyers d’accueil, elle sombre dans une première dépression à 12 ans. Forcée par son père à épouser sans amour un homme alcoolique à 18 ans, elle a su se sortir de son enfer à force de détermination.
Quand le soleil semble enfin vouloir briller pour elle, elle doit affronter son pire cauchemar, le cancer. Son beau rêve d’être un jour mère vient de s’effondrer à jamais. Voulant conjurer le sort, elle se tourne donc vers l’adoption. Mais, après trois merveilleuses années avec son poupon, on lui en retire la garde. Les parents on changé d’avis.
C’est alors la descente aux enfers, le divorce, et finalement l’hôpital psychiatrique, la venue de nouveaux conjoints qui l’ont tous marquée, l’un après l’autre.
Maintenant, elle ne veut plus se battre. Cela ne sert plus à rien… jusqu’au jour où il est apparu dans sa vie.
Aujourd’hui, elle sait qu’il y a toujours quelque chose au-delà des larmes.

 

Un enfant dans la tourmente raconte l’histoire de Georges, de l’âge de quatre ans jusqu’à l’aube de son adolescence. Interné dans une institution psychiatrique pour des troubles de comportement, l’enfant vit des moments difficiles. Il s’imagine que ses parents l’ont placé à l’asile pour se débarrasser de lui. À l’intérieur des murs de l’institution, des amitiés se nouent, des gens l’aiment.

Les jeunes longent les clôtures, s’arrêtent parfois pour observer des individus privés de leurs facultés mentales, ces êtres au comportement bizarre, errant comme des zombies.

«Pourquoi y ont c’te drôle d’air? Et pourquoi ils marchent tout le temps la tête basse, comme s’ils avaient des chaînes aux pieds et une grosse roche autour du cou comme des prisonniers?»

Retraité depuis quelques années, Georges Meunier vient d’écrire le premier tome d’une trilogie. Depuis son jeune âge, il a toujours voulu écrire. Conscient de son manque de formation, il est allé chercher les outils nécessaires. Cours de français, ateliers d’écriture. Autodidacte, il a appris de lui-même à se servir du traitement de texte.